C’était encore rune belle journée aujourd’hui et j’étais quasiment certain que j’allais trouver de quoi m’amuser cette fois encore ! Bon, en même temps, j’étais venu exprès dans la ville portuaire de Dia afin de découvrir la ville baptisée Cyrkensia de mes propres yeux. J’avais entendu tant de choses à son propos qu’il m’avait été impossible de tenir en place au cœur de mon hameau. Alors oui, je sais, ce n’était peut-être pas la meilleure chose à faire considérant que j’ai des responsabilités maintenant et qu’il fallait bien que quelqu’un soit à la tête de mon village natal mais… je n’ai pas pu résister, c’est comme ça !

Et puis, en chemin j’ai rencontré plusieurs personnes à qui j’ai pu rendre service. De là, j’ai pu arriver –presque – tout droit à Cyrkensia, quelques babioles données par les voyageurs dans les manches ! Ils avaient été très gentils, ceux-là ! L’un d’eux m’avait même fait cadeau d’un kal… kaléido… D’un kaléidochose pour me remercier. Je ne connaissais pas ce genre de petit machin créée par les humains, avant. C’était tout nouveau pour moi et j’adorais cela ! Il faut dire que ma nature curieuse de renard me fait souvent m’émerveiller pour beaucoup de petits détails… Mais au fond, ce n’est pas de ma faute à moi si les hommes savent faire tant de jolies choses avec trois fois rien !

Mais passons. Je voulais voir les spectacles de Cyrkensia moi. Leurs chanteuses et danseuses étaient très réputées à travers le pays, de ce que j’en avais compris. Louées comme des presque-Reines, ces dernières jouissaient d’une excellente réputation et aidaient dans une certaine mesure à l’éclat de Cyrkensia à travers le monde. Il me fallait à tout prix voir ça. Alors, tout en déambulant entre les badauds, je tenais mon regard bien fixé sur le grand théâtre – enfin je crois que les humains appellent cela ainsi… - où il semblait que j’allais pouvoir trouver mon bonheur.

J’aurais peut-être dû faire plus attention parce qu’avant même que je ne m’en rende compte, j’avais bousculé quelqu’un ! Sous le choc, j’en suis moi-même tombé à la renverse. Rien de cassé, fort heureusement, sinon je pense que j’aurais eu très mal sur ce sol pavé ! Ma victime innocente n’était autre qu’une demoiselle à la chevelure de feu. Je me suis relevé et n’ai pas pu m’empêcher de lui sourire avant de lui tendre la main pour l’aider à se relever. C’était bien la moindre des choses, non ?

« Hey, rien de cassé ? J’suis désolé, j’ai été trop précipité ! »

Mais avant de me justifier, peut-être valait mieux-t-il que je me présente, non ?

« Je m’appelle Kaden, et toi ? »

Heureusement que mon côté social ne tari jamais.