Une longue chevelure écarlate légèrement tirée vers l’arrière et coiffée en une queue de cheval surmonte un visage assez fin aux traits peu marqué mais durs. Ses yeux sont d’un mauves profond, ce confondant parfois avec du noir et sur sa joue gauche trône une grande cicatrice en forme de croix, qu’il donne presque l’impression de porter avec fierté. Pas extrêmement large d’épaules, il n’a cependant rien a envier aux autres hommes. Les muscles de son corps sont discrètement mais bien dessinés.

Concernant son style vestimentaire, il alterne entre un haut de kimono de couleur bleu et un second de couleur rose. Ses bras sont parfois couvert par des mitaines noires lui remontant jusqu’aux niveaux des coudes. Qu’importe la couleur de son kimono, il l’accompagne toujours d’un bas de kimono blanc retenu par un foulard blanc lui aussi, ainsi que des getas portées par-dessus des chaussettes blanches ou noires. Il porte en permanence son kimono ouvert à moitié et ne le ferme qu’en de rare occasion. Il porte également de temps à autre une écharpe bleue.

Il n’est pas compliqué de le définir en quelques mots : Indulgence, compassion, honorable et protecteur, pour ne citer que les plus flatteur car il est également qualifier de : Naïf, têtu, violent et parfois même de suicidaire.

On dit de lui qu’il est indulgent, car comme il le dit si bien lui-même : « Je suis partisans de la seconde chance. » Il n’hésite pas à laisser partir un ennemi lorsqu’il considère qu’il l’a vaincu. Ce qui lui porte préjudice et lui vaut aussi d’être qualifié de naïf car certain n’hésite pas à profiter de cela afin de lui asséner un coup dans le dos.

Il est dit qu’il est compatissant et protecteur. Il est extrêmement réceptif aux émotions d’autrui et particulièrement à la peine d’autrui, ainsi il n’hésite pas à porter assistance et à protéger les autres au péril de sa vie. Parfois, dans cette optique de protéger les autres, il peut devenir violent, voir extrêmement violent lorsqu’il s’agit de proche. Toujours en adéquation avec son côté indulgent, il n’ira que rarement jusqu’à tuer le fautif.

On raconte que son sens de l’honneur est sens égal. Il n’a qu’une parole et il s’y tient. Lorsqu’il laisse partir un ennemi, il ne l’attaquera jamais dans le dos, de même, il préfère attaquer de front que de tendre une embuscade. Cette unique parole est également l’origine de son attitude têtue. Car en effet, il n’a qu’une parole, peu importe les problèmes rencontré, il la respectera quitte à ce que cela lui en coûte.

De même que parfois cela lui vaut d’être qualifié de suicidaire, toujours dans l’optique de respecter sa parole, il se lance parfois dans des combats perdus d’avance, dans des combats où il n’a pas l’avantage.

Malgré tout cela, il reste quelqu’un de relativement facile à vivre. Assez ouvert d’esprit, il y cependant quelque sujet sur lesquels il ne s’exprime pas ou trop peu pour qu’on se fasse une idée de son avis. Il ne cache pas être né d’un père hoshidien et d’une mère nohrienne, il le porte même comme une fierté.

Il y a un point qu’il est facile de découvrir chez lui, c’est une certaine peur des femmes. Cela étant particulièrement marqué avec les femmes de sa tranche d’âge, il l’est un peu moins avec les jeune filles avec qui il a tendance à être un peu plus protecteur que d’habitude car elles lui rappelle sa petite sœur, Mitsuna.

Mon père était un garde frontière hoshidien, il rencontra ma mère, une troubadour, lorsqu’elle fuyait Nohr après avoir été injustement jugé coupable d’un crime. Plus précisément, il l’a rencontré à moitié morte. Bien qu’elle soit nohrienne, mon père ne pouvait l’abandonner à son sort, il en allait de son honneur. Grâce aux soins qui lui fut prodigué, ma mère fut remis sur pied en un rien de temps. Elle ne pouvait, cependant, plus retourner en Nohr, mon père accepta alors de l’héberger le temps qu’elle se soit parfaitement remise. Pas la peine de vous raconter la suite.

Bien que je fus né mi-hoshidien, mi-nohrien, j’ai été éduqué comme un hoshidien. Bien que ma mère renia Nohr, je reçu quelque enseignement sur la vie nohrienne. Bien que mal vu par les autres familles, je n’eu aucun problème à me sociabilisé avec quelque enfant de mon âge. Lors de mon septième anniversaire, la famille accueilli ma petite sœur, Mitsuna.

Notre enfance se passa relativement tranquillement, malgré une légère aversion vis-à-vis notre double nationalité. Aversion qui s’accentua avec le temps. Mais tout bascula du jour au lendemain. Nos parents partirent afin de combattre des Sans-visages proche du village. Notre père n’en revint pas. Ma mère, sérieusement blessée, contracta une maladie, maladie qui l’emporta quelque mois plus tard. Le temps, n’arrangea pas les choses.

J’étais allé jusqu’à la capitale afin de recevoir un entraînement militaire, lorsque je revins, ma sœur avait disparue. La seule chose qui me resta d’elle fut une petite note, écrite sur un papier à moitié déchirée : « Ayama retrouve moi Aide-moi ». À partir de cet instant, j’ai juré sur la tombe de mes parents que je retrouverais et ramènerais Mitsuna.