Sujet: Mission 2 - Chemin perilleux [Nohr] Jeu 30 Juin - 21:03
Mission 2 - Chemin perilleux
Un groupe de bandits s'est installé dans les Terres en Friche. Ils volent puis tuent les marchands qui s'y aventurent... L'un d'entre eux vient d'être prit au piège, mais il refuse d'abandonner le contenu de sa charrette. Sauvez-le avant qu'il ne soit trop tard ! - Mission réservée aux personnages de Nohr. - 5 participants maximum.
Ennemis :
- Bandit 1 (arc de bronze +6 force) : - Points de vie : 29 - Force : 7 - Magie : 0 - Vitesse : 4 - Défense : 6 - Résistance : 4
- Bandit 2 (épée de bronze : +4 force) : - Points de vie : 27 - Force : 9 - Magie : 0 - Vitesse : 4 - Défense : 6 - Résistance : 4
- Bandit 3 (épée de bronze : +4 force) : - Points de vie : 28 - Force : 9 - Magie : 0 - Vitesse : 4 - Défense : 6 - Résistance : 4
(N'oubliez pas de bien préciser quel ennemi vous attaquez et de décrire vos actions. Si votre personnage à plus de vitesse que l’ennemi, il frappa en premier et inversement. Bonne chance !)
- Bon, vous la bougez avant l'hiver, cette charrette ?! - Gniiiiiiii... Je tiens... Gnnnnnnn... A vous faire remarquer... Hrrrrrrrgh... Que mon travail... Rhaaaaaaaa... C'est garde, pas cheval de trait ! - Votre travail, c'est faire tout ce que je vous demande tant que nous ne sommes pas en sécurité ! Maintenant poussez ! - C'est inutile, on est complètement embourbés, vous n'avez pas encore compris ça, espèce de pauvre tache ?!
Mais quel crétin fini, ce marchand ! Déjà que traverser les terres en friche était une idée borderline suicidaire avec toutes ces attaques de bandits, il ne manquait plus que sa fiche carriole se coince dans la gadoue pour combler le tableau. Il payait bien certes, mais qu'est-ce qu'il pouvait être couillon...
Le débat enflammé stoppa net quand une flèche vint se planter aux pieds d'Isabel. Évidemment, un chariot avec juste son conducteur et un garde allait attirer les malandrins locaux. Le marchand jugea bon de se cacher en boule dans ses marchandises, laissant Isabel admirer le quatuor de butors venir réclamer leur dû. Quelle journée...
- On va faire simple : donnez-nous le contenu de la charrette et- - Vire de là ! - WAH ELLE A UNE LANCE !!!
Il était plutôt rare que Jakob s'absente du château Krakenburg sans son cher maître. Même s'il lui arrivait d'aller faire ses emplettes dans la rue commerçante d'à côté, ça n'était pas dans ses habitudes de quitter la capitale. Depuis la signature tant attendue -mais parfois critiquée- du traité de paix entre le royaume de Nohr et de Hoshido, rasséréner les consciences s'avérait toujours aussi compliqué. Les violences continuaient encore, et ne cesseront sans doute jamais. L'idéalisme naïf du jeune prince Corrin avait permis une avancée majeure : la reconnaissance entre ces deux pays. Toutefois, instaurer un régime de paix n'était pas une tâche des plus aisées, en particulier pour les rois sur qui reposaient de lourdes responsabilités. Les lieux isolés, en particulier ceux des régions frontalières, étaient les plus exposés au danger.
À l'Ouest du territoire de Nohr, nul ne pouvait arpenter les routes sans craindre d'être attaqué. Jakob avait ouï dire que des bandits s'étaient installés sur des terres en friche pour s'en prendre aux marchands et leur dérober leurs biens -allant parfois même jusqu'à tuer. C'était monnaie courante chez les brigands de leur espèce, bien qu'il en fallait beaucoup plus pour l'impressionner.
Le majordome se trouvait sur ces terres, plutôt à l'écart du château où il avait laissé le prince Corrin aux bons soins de Gunter et Felicia pour un moment. Il ne comptait pas pour le moins du monde faire cavalier seul; ayant seulement à faire dans un village voisin. Les choses semblèrent malheureusement en vouloir autrement.
Non loin de là, un groupe de bandits tentait de réquisitionner une charrette, qu'une femme chevalière défendait seule. Jakob eut un froncement de sourcil en apercevant la scène de loin. Visiblement, la combattante n'était pas trop en difficulté, mais pourrait bientôt l'être si les brigands décideraient tous de l'attaquer. Le jeune homme n'eut d'autre choix que de lui venir en aide, d'autant plus qu'il n'était pas dans ses habitudes de laisser de viles canailles œuvrer comme bon leur semble.
Il accourut vers elle, sans vraiment s'annoncer, tandis que le bout de son arme se glissa de sa manche. Arrivant à proximité, il attaqua sans crier gare en prononçant d'une voix placide à la jeune femme à qui il comptait s'allier :
Observant la cène, le bandit 4 ne se doutait pas qu'un autre adversaire arrivait dans sa direction. Il sentit le couteau de Jakob se planter dans sa chair, alors qu'il se retournait vivement dans sa direction, son tome à la main. L'homme qui venait de le toucher semblait vouloir prêter main forte à cette jeune femme et au marchand, mais il allait bientôt regretter de s'en être mêlé...
-> L'attaque de Jakob touche le bandit 4 et lui inflige 13 de dégâts ! dague supérieure au tome : +3 de dégâts)
- Bandit 4 (tome feu : +3 puissance) : - Points de vie : 30 - 10 = 20 - Force : 2 - Magie : 8 - Vitesse : 4 - Défense : 3 - 13 = 10 - Résistance : 7 Il reste 20 points de vie au bandit 4 !
Hm. Cette brute avait raison sur un point : à 1 contre 4, même quelqu'un d'entraîné comme Isabel allait transpirer pour se débarrasser de toute cette clique. Compter sur le marchand était hors de question, ce type ayant visiblement décidé que se cacher dans un coin et pisser dans son pantalon était une tactique défensive viable. Je vous jure, fallait tout faire soi-même ici...
Mais peut-être que pour toute situation où il était un fieffé gredin, le destin avait décidé d'aider Isabel pour une fois. Un individu sorti de nulle part, fort proprement vêtu et à l'allure plutôt charmante, arriva tel un cheveu sur la soupe avant de flanquer un coup de couteau à l'un des bandits, non sans s'inviter poliment dans le combat. Ma foi, la gentleman attitude, ça ne se bornait pas à tenir les portes ouvertes.
- Ne vous gênez surtout pas, il y en à bien assez pour nous deux ! - Tu crois que vous faites le poids à deux contre quatre, blondas- - Oh, la ferme.
Et le rabat-joie en rajoutait une couche. Eh ben... Il se clamerait peut-être avec un fer de lance dans la panse.
Le bandit au tome semblait avoir été plutôt surpris de cette attaque inattendue de la part de Jakob. Malheureusement, il encaissa plutôt bien le choc, et ce malgré la douleur irradiée de la plaie que la lame du majordome avait percée. L'agressé rétorqua plutôt vite en lançant un sort de feu, que Jakob avait eu maintes fois l'occasion d'expérimenter, au cours de certaines mésaventures qui étaient similaires à la situation actuelle. Sur un mouvement de recul, il reçut la chaleur de la magie embrasée du bandit qu'il n'eut pas trop de mal à supporter.
« — Pff. Ils aboient plus qu'ils ne mordent fort on dirait. » avait-il lâché en se redressant, avec un peu de dédain.
Légèrement provocateur, Jakob savait pourtant que ce sort de feu, associée aux éventuelles blessures provoquées à l'arme blanche par ses compères, pourrait se révéler dangereuse. Il se mit en tête de ne pas baisser sa garde, car les bandits étaient quatre et il fallait peut-être s'attendre à ce que du renfort intervienne. Sa nouvelle alliée aurait sans doute du mal à les battre tous à elle seule, qu'importe ses aptitudes au combat.
Malgré tout, la jeune femme chevalière semblait être très forte, et Jakob fut ravi de savoir qu'il avait une combattante aussi aguerrie à ses côtés. Il sut qu'il pouvait compter sur elle pour abattre ces gueux de son côté. Cette dernière ne refusa point son aide, prenant en considération l'effectif de ses ennemis plus important. Aussi tranchante par ses paroles que par ses actions, elle brandit sa lance et s'attaqua à l'un d'eux sans lui laisser le temps de terminer sa phrase.
Elle semblait avoir son caractère bien à elle.
Un sourire se dessina sur les lèvres du majordome qui déclara : « — Bien, vous avez mon soutien. Faites appel à moi si vous venez à être blessée. » lui recommanda-t-il en faisant tournoyer son couteau.
Un coup de bâton saura sans doute lui être bénéfique, car le duo ne pourrait sans doute pas continuer à recevoir des coups sans commencer à s'épuiser. En tous les cas, Jakob souhaitait en finir au plus vite avec ces bandits qui n'en valaient pas la peine. Il resta à proximité de son alliée, tout en gardant une certaine distance entre lui et le bandit au tome. Cadrant son lancer, il le frappa deux fois de suite avec sa dague à vive allure, sans se déplacer.
Attaque → Bandit 4
Petite note : J'ai complètement oublié de lancer le dé deux fois ! En tous les cas, je crois bien que l'efficacité Dague/shurikens sur Tomes me confère +3 dégâts ? =D
Jakob manqua sa première attaque, ce qui permit au bandit au tome de s'en sortir sans une égratignure. Ne cachant pas sa frustration, le majordome lui avait porté un second coup de dague qui cette fois, trancha la partie abdominale de son corps. La lame déchira sa peau en se maculant de sang, sans pour autant provoquer une blessure trop profonde. Tiraillé par cette nouvelle douleur, l'homme fit quelques pas en arrière avant de lui lancer de plus belle un sort embrasé, que Jakob put aisément esquiver d'un seul bond. L'étincelle jaillit puis s’atténua dans le vide, sans toucher sa cible qui ressaisissait son couteau.
Le majordome observa son ennemi, à quelques mètres de lui : Visiblement, il ne ferait plus long feu. Une dernière attaque lui serait sans doute fatale. Il semblait en être de même du côté de son alliée au regard doré qui avait, à coups de lance déchaînés, mis son adversaire dans un piteux état. Elle avait l'air de bien résister aux attaques à l'épée que lui infligeait le bandit. Même s'il ne fallait jamais vendre la peau de l'ours avant de l'avoir tué, le jeune homme pensa donc que la situation leur était désormais un peu plus favorable.
Malgré tout, le reste du groupe de ces fieffés gredins pourrait bien leur poser problème. L'archer était apte à leur porter un coup critique qui mettrait aussi bien Jakob que son acolyte hors-jeu. Cette fois-ci, il était préférable de redoubler de prudence; deux précautions valaient mieux qu'une. Le jeune homme n'était pas stratège, mais certaines actions demandaient à être considérées avant d'être effectuées. Imposer à autrui -en particulier sur le champ de bataille- était toutefois contre ses principes.
Enfin pour l'heure, les bandits étaient encore quatre. Même si ça n'était plus pour très longtemps.Dans ce geste qui lui était familier, il fit une pirouette en abattant sa dague sur son adversaire au tome, sans chercher à retenir ses coups...